La pratique de l’écriture est d’une puissance sans nom, néanmoins l’écriture est ce qui rends les choses permanentes, immuables et fixes. Écris sur fer, écris de sang, écris dans l’eau et dans le vent. Ici, l’écriture est vue comme quelque chose qui nous permet de nous réfléchir, de nous transformer, de muter. À mon sens, l’écriture ne sert pas définir, rigidifié ou se fixer mais à naviguer, à explorer, à rendre archive, devenir l’histoire qui nous raconte.

Tout genre confondue, que ce soit poésie, slam, script, manifeste, chanson, discours, ou de registre fantastique, épique, comique, tragique, satyrique ou de modalités automatique, concrète, asémique, multilangue ou de mouvements d’auto-fiction, surréalisme, réalisme, documentaire, science-fiction, réalisme magique. L’écriture peut être infinie et dépasser le temps. Elle nous permet de nous regarder autrement, de rentrer en dialogue avec notre être, de nous rendre dans l’infinitude.

La pratique qu’on fait en session peut prendre différentes formes. Elle peut être écrite ou sensorielle. On peut écrire les mains sur une feuille ou les mains sur le corps. Apprendre des nouveaux gestes ou reformuler des pensées.